Registre des décès @museum.de

F: Le livre que vous voyez ici est un registre paroissial de la ville de Bönnigheim. Il est ouvert à la page de 1796. Arrivez-vous à déchiffrer ce qui y est inscrit?

M: Plus de deux tiers des décès étaient le fait d’enfants en bas âge. Beaucoup de nouveau-nés mouraient peu après leur naissance …

F: … en cause: le manque d’hygiène. Et bien souvent, de tout accompagnement médical. Les maladies infectieuses telles la diphtérie, la rubéole, la rougeole ou encore la scarlatine étaient un fléau permanent. Sans compter la malnutrition suite aux guerres ou aux mauvaises récoltes.

M: C’était donc l’heure de gloire des superstitions et sorcelleries en tous genres. On essayait de tenir à l’écart les mauvais esprits pour protéger de la mort les nourrissons. Ironie du sort, aux époques d’avancées scientifiques, la superstition et la magie connaissaient un regain de popularité.

F: Certains de ces sortilèges vous sont présentés dans les vitrines suivantes. On y trouve notamment une foison d’offrandes votives faites à la vierge Marie, mère de Dieu, pour qu’elle entende la prière des parents et exauce leur désir d’enfant.